Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le poète rapide
1 janvier 2013

Crazy jazz (La suppression des mots)- 9

N’aurais pas le temps le reste du temps le rond le temps perdu ses dimensions de même que l’espace pour eux tant pis passé qui pue tant pis anges comiques ont fini par ne plus les anges trop pesants mes yeux fixes ma pensée une poésie passagère assise lui touche les cheveux la femme sourire rire bref ne ressemble pas à la mort sait elle sait ne me distraira pas ma poésie poésie passagère va ouvre la portière l’en empêche sait ne peut pas me quitter m’acharnerais sur elle idée de me trahir poésie caresse mes jambes poésie calme la femme où je vais comme ça bien sûr ne lui réponds pas ne vais pas ne sais pas jamais su un discours cohérent toujours préféré silence sait très bien ma jalousie malade ne peut être qu’à moi ça aussi le sait ne me demande plus où je vais vitesse paysages évanouis à quoi bon alors questions poésie non-absurde la mienne non plus construire au fil de la route me menace riant devient infinie mais aucune crainte de l’infini 

 

 

Ne crains plus rien ne pense plus la femme femme vous évite raison la femme vous jusqu’au bout la femme transformation on dirait même changé d’apparence poésie plus la même la montre du doigt regard devant moi le poète accidenté de la route si vite trahi la femme dans ma main l’appelle crois entendre sa voix la mienne qui me fait mal pas la sienne plus de voix elle qui pleure non moi elle qui se met c’est elle qui fait insultes dans mes yeux restent immobiles mystiques ne plus déranger la poésie drôle à dire on ne peut autres mots j’exulte suis seul sur autoroute sans fin pas comme les autres évidemment odeur goudron disparition ne reste plus que moi 

 

 

Pensée tend son propre poids plus tard hilare effondrement depuis ce poème peut-être sans fin ne cesse de rire la pensée le poids la pensée impressionnant l’ai rendue vomi plus d’importance soleil affaibli musique antique semble vouloir la retiens musique hypnotique mêmes notes torture musique lente cherche à vous faire ne sais quoi peut-être initiatives poétiques vanité feriez mieux de mourir les autres n’oublie jamais qu’on me veut l’air veut m’étouffer atmosphère viciée monde des putes tragédie debout à côté de moi belle déesse peur de moi autre jour lui faisais des gestes obscénités ne bougeait pas craignait que je saute peur de la mort peur instincts assassins à cause d’elle voulait se faire la poésie continuais de rire et accélérer l'insultais la déesse figée une statue de l'antiquité grecque pauvre fille tout de même 

 

 

 

Magnifique déesse visage rectangulaire un songe perd de sa taille c’est comme si pensée conscience ridicule c’est comme si vaincue force impression ne peux plus illusion moi la déesse lourde la pensée continue grossit suis dans la vérité longtemps cru marcher maintenant certain d’un autre état conscience pensée fardée la croit belle pensée sensuelle succombe au charme ordure pensée couchée avec moi lui ai fait excitait mes sens sais mentir parfois m’amuser crois en moi ma poésie légèreté regardez statue visage rectangulaire la touchez aura plaisir mal pensée regard dur faut bien faire attention musique hypnotique de ses lèvres immobilité veut me rendre sourd ne porte pas la main ne ressens pas de douleur relève un peu tête tombée mes mains mon moment extase me fait croire probabilité infinie 

 

 

Pensée hideuse au-delà apparences pensée plus à moi la pensée yeux vides vous croyez qu’elle vous suis bien certain qu’elle ne se rend même pas votre présence me trompais sur elle pas possible pensée cauchemar tant pis tant mieux moi la pensée un rêve pensée singe quelqu’un d’autre inéluctable gouttes sang côtés anguleux de la pensée pas le mien le vôtre votre vie répugnante tout savoir des barbares les égouts débordent êtres immondes panique monde souterrain faut les voir pas de sens panique tourne en rond panique n’osent pas me regarder ne vous fiez pas se détestent mangent ensemble ne pensent qu’à la mort les autres la mort des autres soulagement le sol tremble plus rien ne peut vous avez le sol va se fendre monde englouti jour se relève le croyais terrassé longtemps déjà monde moderne donc répugnant projet destruction matière projet anéantissement horreur nouveauté 

 

 

Sol intact pas besoin de me retourner sais la vie des phases de délire la vie ne peut la vie invivable vie vieillie maintenant vie droit parole ampleur poésie ce sont les mots mon esprit recréé surtout la route lisse s’allonge à mesure que plus question de beauté question de rien poète rassuré peut faire une pause fermer les yeux feinte rêve poète souriant son devoir on ne peut plus tout juste poète invisible ne peut voir silhouette brève poète projet corps poète très bien comme ça nature lieu d’être sais vie l’horreur ne se donnera plus pour s’exprimer on ne peut fantôme poète déjà pas si mal ne peut que ses doigts lettres clavier sali l’aventure merveilleuse on ne peut infime partie infini on ne peut conception âme poète nuit forme femme aimante nuit à côté de moi ne peut résider ailleurs là-bas les hommes l’aveugle vision humanité entière lunettes noires on ne peut que les yeux nuit et douceur 

 

 

 

 

 

 

Ne peut que la clarté on ne peut suis comme certains fument coin des fumeurs solitaires et décident de cesser rires trop forts volume de la folie fait mal les tympans vie réelle cruelle cruauté sang coule vitesse anéantie la réalité la poésie les yeux mes yeux poésie droit résurrection tous les droits peut même raconter n’importe quoi poésie envie hurlement existence poésie hurlement quelques secondes ma poésie surprendra moi la poésie réveil chaque seconde prend le risque une ombre aventure risquée tant pis faut poursuivre l’œuvre surtout longue surtout si infinie surtout vivre pour elle amour soleil assassin restant caché derrière rideau cauchemar pas loin compte me brûler mais il sait la foule aussi devenu invincible plus rien ne peut la nuit parcourt silhouette corps discernement maintenant corps poète dont je parlais certain que vous ne vous en souveniez ne peut venir tourment paresse m’envahissait deux siècles corps avorton même pas rester allongé restait assis pouvait articulercorps faussement mystique tout corps ne gagne pas vitesse néant pourra me déranger une sorte de divinité dans mon dos me rassure plus besoin divinité rien risque de devenir aveugle 

 

 

Poète la vie il lui en veut tout de même tendait à l’écraser des milliers d’années le poète perdu mémoire poète vide ouvrez le crâne d’un poète n’y trouverez rien ainsi agrandir son œuvre le reste terminé perles mes tempes quelques unes mes yeux suis incapacité chagrin ne vous méprenez pas me suis mépris moi les perles continueront bonheur portée main bonheur jamais loin poésie extase celui qui la poursuit la lit pense autre chose aube ne peut qu'une pâleur maladive perles pierres diamants désir éternel désir de la nuit tiédeur pas jeune déjà là hier la ressentais sans me rendre amour pour moi sans me rendre dans le monde délirant têtes affolées tournent elles mes yeux une grande tendresse maintenant peux être très tendre me faut beaucoup travailler pour même parfois vous aimer projet incommensurable maintenant projet corps poète innombrable perles l’eau la nuit l'eau l’amour renouvelé fallait bien que connaissance vaste doute souverain fini voyage contrées m’aventure mon propre pays géographie cachée 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Le poète rapide
Publicité
Archives
Publicité