Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le poète rapide
22 septembre 2013

Ciel actif

Le beau nom

J'abolis mes obscurités et tous les murs s'élèvent 
je m'écarte et je me rassois
je m'échappe je me choisis sous les lumières

les eaux vont miauler pesantes et cassantes 
et on entendra les sifflements de la nature
mon amour se refroidissant toutes mes paroles cherchent la pluie

j'ai marché jusqu'au lieu de la séparation 
et de ma renaissance jusqu'au lieu où je suis immortel
je m'échappe je me choisis sous les lumières


les croyances du passé avancent et surprennent les sensations de meurtre
lisent toutes les images qui se dessinent sur les rideaux du sommeil
mon amour se refroidissant toutes mes paroles cherchent la pluie

j'ai dérangé le chemin que je voyais se créer
mais aérien je suis arrivé et je n'ai plus tu ma vérité
Je m'échappe je me choisis sous les lumières

je devrais amorcer le chant du départ
car j'ai fini par déféquer tous les faux-semblants
Mon amour se refroidissant toutes mes paroles cherchent la pluie









L'après-midi créatif

J'aime mes sons et mes poèmes terminent l'éther
je poursuis mon travail et je deviens infini
puis j'attends pour analyser ma passion intérieure

les paradoxes mythiques et formels veulent l'emporter 
et craintif je fuis la voie menaçante 
de cet univers en carton protégeant mes années et mes jours

mais je dis que je vais métamorphoser l'horizon
et que dans le futur je ne tomberai plus pour mourir
Puis j'attends pour analyser ma passion intérieure

et ce besoin de parler de l'assassinat des croyances
de ces photos passées de mode et devenues floues
et de cet univers en carton protégeant mes années et mes jours

je peuple le chemin que vous empruntiez avant
recherchant la vision qui condamne vos vies

Puis j'attends pour analyser ma passion intérieure

maintenant je devrais faire s'élever ma musique
et j'entends les visages qui possèdent encore la connaissance
de cet univers en carton protégeant mes années et mes jours





Les enfants faciles

J'ai beaucoup trop vu beaucoup trop au-delà
maintenant le travail gagne en vitesse
car les choses n'appartiennent plus au vide gratuit
et je ne peux plus pleurer parce que je reviens à moi

ta monstrueuse apparence chantait à mon oreille
et n'avait pour but que de me tromper
tu alourdissais toujours ma demeure et mon sentiment de vengeance
hurlait avant mon éloignement du monde

or je maintiens mes yeux bien ouverts
mes yeux te regardent bruyamment réellement
tandis que mes cheveux se hérissent
et que je distingue partout le nouveau continent

rien ni personne ne pourra jamais ressusciter
les nuages de ton jeu morbide et vil
rien ne pourra déranger le combat l'adieu
au souvenir des phénomènes hallucinants qui me faisaient chuter

je reconnais maintenant ce qu'il me faut croire
et diffuser et se forment de multiples images gracieuses
sur mon écran futur où la vision préliminaire
est peuplée de portes qui s'ouvrent sur la splendeur neuve



La pesanteur

 

 

Les lourdes vitres se sont abattues
sur le larmoyant tableau sensuel
alors que je jouais à aller vite

et le sens du froid humiliant se prolongeait

s'est éloignée ta basse vieillesse
et s'est profilé le sens incommensurable

le froid pose ses mains sur l'attentive haine
de la flore poussive

les touches d'un instrument se sont abattues sur les lourdes vitres
rachetant la chute du joueur de vitesse

par un froid humiliant posant les impensables jalons

le printemps fatal de la brûlante nature
chaude et vespérale
caresse la noirceur du ciel sensuel et de la faune rétive

les plafonds se sont abattus sur mes vitres
rachetant mon regard de joueur

et c'est dans mes bruyants papiers que s'instaure
le sens viable vivable et charnel

le froid profond alourdit mon regard aux couleurs
tandis que les lourdes vitres s'abattent
sur le larmoyant tableau sensuel






























Tout est créatif



L'entreprise créatrice tend à se dissimuler
dans ma pensée vorace et fourbe
et dans ma nerveuse simplicité


et le rire timide et maladroit
s'ouvre avant la combative et inquiète connaissance

l'envie hystérique la longue et brillante connaissance
fatiguent la banalité qui ridicule s'étire

l'entreprise créatrice tend à se dissimuler

dans mon esprit qui thésaurise
et ma nerveuse simplicité

et le rire timide et maladroit
se diffuse avant l'oeuvre joviale

les honteux et mystérieux profils
défilent devant mon air placide
et m'encouragent à entrer dans la voie de la connaissance

les minces ténèbres comprennent maintenant les plantes
qui sont tout un peuple souffrant

l'entreprise créatrice tend à se dissimuler
dans mon énergie renaissante
et ma nerveuse simplicité
dans ma connaissance sauvage

et l'oeuvre sauvage créatrice d'énergies
























L'épuisement agressif



Affolé je protège mes nervosités et mes inquiétudes de la saleté
et des fourberies du monde placide et cruel
et je commence à délirer plongé dans mon esprit

mon courage séduisant et effrayant croît
comme cette brillante étoile qui me nourrit
et je prône mes extases qui tournent au mystère

je dis que je rencontrerai un jour ma sauvagerie
et murmure les questions qui me construisent
et je commence à délirer plongé dans mon esprit

la solitude a remplacé l'hypocrisie la spiritualité la timidité
j'ai condamné la perplexité et la séduction de la fatigue
je prône mes extases qui tournent au mystère

j'aime et contemple le chemin de ma victoire
ma grandeur sans culpabilité
et je commence à délirer plongé dans mon esprit


et c'est dans la quiétude que je me plonge
avec ce sourire qui prend acte de ma véritable existence
et je prône mes extases qui tournent au mystère

et je commence à délirer plongé dans mon esprit






















L'aube admirable

Ainsi je n'ai jamais regardé très au-delà
chaque jour mes cassures me laissent pensif
derrière les portes j'accomplis les actes les plus coupables
que je ne peux bannir parce qu'ils me brûlent les mains

mon apparence alourdie va certainement m'anéantir
bien que je tente de sortir de moi-même
je hurle toujours assis parmi l'abondance de mes larmes
jaugeant l'amour et la sensibilité et la constructive ivresse

or si tu peux admirer l'honneur de cette nuit
que ma valeur ne cessera d'arpenter désormais
et croire à la lumière du jour

ses éclats maintenant te suivront partout

je ne raconterai plus rien des débris du monde de fer
votre ruse sombrera dans les égouts
et je m'engagerai sur une route sans fin
déglutissant les fruits cruels du savoir

je ne m'arrêterai plus ni ne me retournerai
je ne reviendrai plus et la lumière abondante approuvera
l'écriture inventive et définitive des cassures
qui par ses murmures instaurera les probables jalons de la nouvelle aube







Les rues maladives

Ma métaphysique grimace et mes fautes participent de mon réveil
je tente quelques mots qui ne sont qu'un souffle
talonné par l'ombre de ma haine fidèle

les toits vont s'écrouler fantastiques et mornes
et la multicolore angoisse se remettra en marche
mais je m'accroche aux vapeurs et aux beautés de mon sommeil

je me dévorais moi-m
ême comme un animal famélique
dans un décor grandiose qui commençait à pourrir
talonné par l'ombre de ma haine fidèle

le silence se résout dans le cri qui tombe sur la vie
et dans le vent qui éparpille les fumées du passé
et je m'accroche aux vapeurs et aux beautés de mon sommeil

j'ai choisi d'oublier la voie banale et aride
marmonnant mes désirs impérieux de meurtres
talonné par l'ombre de ma haine fidèle

je salue le début de mon ère nouvelle
tout en gravissant la vertigineuse montagne de mes songes
accroché aux vapeurs et aux beautés de mon sommeil









La vie éphémère

Bientôt je me trouverai bien au-delà
et mon amour conna
îtra enfin la gloire
et les nouvelles beautés posséderont mon invraisemblable biographie
dont je ne peux encore parler parce que je viens de rena
ître

je commence à voir mon antique apparence prétentieuse
alors que je reviens à moi avec le sourire
et que j'amorce l'évocation de mes souffrances antérieures
qui se dissolvent dans mes doigts fous qui courent

maintenant tout peut donc avoir une fin

autrefois ma vie m'empêchait de rêver
si bien que je n'avais que des miettes d'espoir dans les mains
autrefois épuisé je m'éloignais de ce double qui m'apostrophait

c'est le moment de cette lumière que je ne dois pas manquer
c'est l'extase de mon innombrable découverte
dont le personnage nouveau rédigera la traduction
un jour quand il se consacrera à l'ouvrage des chemins futurs

j'accélère mon allure car l'ombre fidèle me pousse
à dépasser les bornes et à choquer l'entendement
la méfiance pour l'amour m'est devenue étrangère

car je suis enfin le lecteur de moi-même








Publicité
Publicité
Commentaires
Le poète rapide
Publicité
Archives
Publicité