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Le poète rapide
2 janvier 2013

Crazy jazz ( La suppression des mots)-10

N’y avais jamais pensé celle-là hurlait les louves les a dévorées blottie dans mes bras non pas la mort la mort ne peut pas toujours serait un peu scandaleux prise pour la mort au début maintenant ne peux plus être ridicule vacarme tapi dans l’ombre silence jaune bleuissait quelques minutes fenêtres tremblantes une révolution feignait nouvelle morale poussait des hurlements devais hurler venais au monde criais plongeai jours plus tard le trou trous tendance à approfondissement pensées trous vous forcent quand vous vous déplacez sol mouvant vie incertaine les enfances se ressemblant toutes le poète rapide tremblement joie sa poitrine le poète rapide ombres maléfiques le poète rapide pas encore assez le poète rapide insatisfait le poète rapide mots effacés trop nombreux préfère murs blêmes car la route plus de trous mes astres le poète rapide peur rien 

 

 

Déjà parlé autre livre astres petits dans ma poche mais désolé titre oublié jamais existé comment tellement de poèmes mentaux poèmes mentaux avec les autres les murs se remplissant à nouveau vitesse stupéfiante aucune importance on ne va tout de même pas machine sentiments même machine mentale ne lui demandez rien produire ne lui demandez pas bonheur poèmes mentaux aimés me doute bien poèmes malades mentaux la morale comme toujours étron la place du cerveau merveille suffit de se boucher prétention du moderne continue développement assis les bras croisés mon estomac courbé personne ma tête le tronc grimace dégoût vaut mieux ne pas regarder personne votre mort prochaine 

 

 

Ombre pas si sombre erreur ombre dissoute chacun de mes pas existence improbable poésie de l’ombre de mes lèvres non inscrite murs ne les regarde plus yeux fixés fuite yeux fascinés vitesse poète rapidité ne grimace plus trop de monde tout à l’heure toujours malédiction sont mes yeux au fond écriture solitude sait elle aussi que le monde condamné le monde nourrit de la haine lui pas si insensé le poète rapide santé joues chaudes ne croyait à rien encore hier le poète rapide a cessé le sens aussi a cessé rétrogradation les mots se bousculant mots nombreux vont finir par solitude nombreuse magnifique paysage à ce moment-là s’érige mais je préfère les yeux on ne sait nausée reprendre sa place chantonne avec eux les mots semblent même l’enfant a fini chantonne toujours vieux airs jazz pop rock ne taris jamais il faudrait un poème les surfaces planes 

 

 

Maintenant quand on marche pavés sanguinolents le sais maintenant je ne peux plus voilà ça recommence passé non anéanti je dois faire très sol de moins en moins sûr que pour moi comment faire autrement le poète humide puanteur tente de neutraliser nervosité naissance son corps veut sortir ancien corps toujours suspendu dans l’air air vicié destin perte contours certain que vous n’avez jamais vu forme impossible possibilité poète pousse son univers le sol ondule voiture zigzags nombre des passagers réduit passagers peur de la mort ne faut pas tenter de les rassurer moitié enterrés je ne dirai pas tant pis pour eux on a tendance à perdre la possibilité du poète une canne il faudrait la 

 

 

 

La vois obligé de tourner mais les ferme signe protestation nie toute cette réalité fraude la possibilité du poète attention de ne pas cracher par terre désir de souiller le monde est si brûlant mal au ventre souhaite ses intestins caniveau mots agonie en pensant à moi les voir pour le croire la possibilité du poète que ses jambes gigotent vide possibilité poésie tour de magie dans son sac la possibilité de la poésie une main qui se ferme vue de profil essayez verrez dirait même ne plus fermer sa gueule féerique féerie pour tout à l’heure une autre fois pourtant j’aime beaucoup l'auteur titre même cru l’entendre me parler tout à l’heure affalé sur les ruines du monde banquette arrière plus ivre que moi me remets à penser croit toujours son double assassiné mais seulement un beau rêve beaux rêves les rêves mauvaises intentions rêves imitateurs les singes battaient d rêves singes inattendu 

 

 

Rêves dans leur cage se moquent des visiteurs regardez rêve qui s’amuse sur le visage follement drôle les rêves se moquent exterminent probabilités poésie parc vaste la nature que de loin nature est semée cadavres marche cimetières branches de rêve veulent faut faire attention traverse l’enfer c’est comme si on ne me parlez pas cauchemar les cauchemars existence tangible cauchemar mot de trop dictionnaire nature luxuriance disent les imbéciles petits rêves sucez les mamelles de maman presque touchants douleur plus supportable rêves numéro de cirque applaudit ces ombres ressemblent celles de mon enfance me prends la gorge à deux mains singes funambules ne me font pas rire rêves simiesques me veulent le sais ne peux plus enfin les singes finissent par n’arrivent plus perchés sur les arbres abrutis contemplation pluie singes 

 

 

Sentence ridicule songes ralentissement de l’écriture me remets à penser mes cervicales douleur comme avant si mal fallait que je coure soulage de mon ordure marche maintenant entendu route labyrinthe impression de patiner ligne du temps et je vais et je vais ordurier avec moi chaque fois le poème se résorbe grand cri peine joie est infini phrase insensée tant pis pour humanité ne dirai même qu’elle a ne dirai plus rien va falloir attendre qualité d’être patient m’en doute la route reprendra pas de raison soleil brûlure corps soleil tendance chute la lune implosion comme une pierre négligeable les murs n’existent plus foule dense la foule s’agitant derrière la vitre foule passé qui a réussi vitres étau me prends la gorge deux mains encore une fois la mort étouffé par moi mais suis encore debout m’ordonne de rester trop tendance à me comme les cadavres des animalcules 

 

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