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Le poète rapide
1 janvier 2013

Crazy jazz (La suppression des mots)-8

Mouraient en mangeant toute nourriture devenue toxique tombaient d’autres animaux immondes charitables tentaient renonçaient très vite crois qu’ils me regardaient semblaient implorer mais ne pouvais plus rien pour eux poésie élévation c’est moi les rendais malades convaincu maintenant faisais le mal ne savais rien innocent tout le monde me suis vite aperçu innocence inexistence faisais du mal animaux incapables de m’en vouloir leur dieu du mal maintenant les animaux à reculons animaux comme dans un film à l’envers et derrière une vitre la vitre qui me sépare définitif monde moderne 

 

 

Plus rien l’enfant a beau renaître fréquemment ne peut plus existence objective comme un animal est pataud le vois tomber vision magnifique la vision tombée elle aussi sort vision tremblait trop ne pouvait longtemps debout souffle encore l’enfant par terre joue sale boue proportions renversantes le ballon de football immatériel course aussi s’est fatigué fatigue générale monde moderne aussi fatigue générale ne me gagne pas lumière aveuglante ne peut rien contre moi faibles lueurs blafardes caressantes silhouette s’éteindront obscurité que j’ai créée sérénité loin des illuminés sais bien l’enfant à mes pieds mais ne peux plus le poète les poètes ne sont pas fous le poète vite forcé d’accélérer l'allure ne cesserai de répéter peu importe qu’importe vie moderne 

 

 

 

 

N’aurais pas le temps le reste du temps le rond le temps perdu ses dimensions de même que l’espace pour eux tant pis passé qui pue tant pis anges comiques ont fini par ne plus les anges trop pesants mes yeux fixes ma pensée une poésie passagère assise lui touche les cheveux la femme sourire rire bref ne ressemble pas à la mort sait elle sait ne me distraira pas ma poésie poésie passagère va ouvre la portière l’en empêche sait ne peut pas me quitter m’acharnerais sur elle idée de me trahir poésie caresse mes jambes poésie calme la femme où je vais comme ça bien sûr ne lui réponds pas ne vais pas ne sais pas jamais su un discours cohérent toujours préféré silence sait très bien ma jalousie malade ne peut être qu’à moi ça aussi le sait ne me demande plus où je vais vitesse paysages évanouis à quoi bon alors questions poésie non-absurde la mienne non plus construire au fil de la route me menace riant devient infinie mais aucune crainte de l’infini 

 

 

Ne crains plus rien ne pense plus la femme femme vous évite raison la femme vous jusqu’au bout la femme transformation on dirait même changé d’apparence poésie plus la même la montre du doigt regard devant moi le poète accidenté de la route si vite trahi la femme dans ma main l’appelle crois entendre sa voix la mienne qui me fait mal pas la sienne plus de voix elle qui pleure non moi elle qui se met c’est elle qui fait insultes dans mes yeux restent immobiles mystiques ne plus déranger la poésie drôle à dire on ne peut autres mots j’exulte suis seul sur autoroute sans fin pas comme les autres évidemment odeur goudron disparition ne reste plus que moi 

 

 

Pensée tend son propre poids plus tard hilare effondrement depuis ce poème peut-être sans fin ne cesse de rire la pensée le poids la pensée impressionnant l’ai rendue vomi plus d’importance soleil affaibli musique antique semble vouloir la retiens musique hypnotique mêmes notes torture musique lente cherche à vous faire ne sais quoi peut-être initiatives poétiques vanité feriez mieux de mourir les autres n’oublie jamais qu’on me veut l’air veut m’étouffer atmosphère viciée monde des putes tragédie debout à côté de moi belle déesse peur de moi autre jour lui faisais des gestes obscénités ne bougeait pas craignait que je saute peur de la mort peur instincts assassins à cause d’elle voulait se faire la poésie continuais de rire et accélérer l'insultais la déesse figée une statue de l'antiquité grecque pauvre fille tout de même 

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