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Le poète rapide
1 janvier 2013

Crazy jazz (La suppression des mots)- 7

Monde trop cruel devenait totalitaire plus dire un mot soupçonné noirs desseins on peut chute une illusion ne fait jamais attention soi enfant revenait torturer l’homme se croyait libéré paralysait élan créateur ne pouvez vous imaginer souffrance que l’on peut endurer quelques secondes plus rien imaginer toute façon votre monde binaire oui non valide supprime être humain siècle dernier au siècle dernier on se détestait maintenant n’existiez plus existence vue de l’esprit on se rend compte va vite atteint vitesse non retour loin regardez formes géométriques sourire vrai se forcent y parviennent tellement ému mes yeux se ferment nouvelle volupté inconnu non mesurable 

 

 

 

Inconnu orgueil ne cesse pas inconnu ne peut pas s’arrêter parfois du mal à reconnaître la réalité la reconnais de suite vois mes mots qui gonflent peau dure à l’éternité indifférents soleil sombre méchanceté mots énormes presque des tumeurs maladies incalculables les mots des fauves encore repliés eux mais se développent nouveaux courent avec moi rêves s’essoufflant vite rêves ne tiennent pas rêves meurtriers poésie distance rêves du mal veulent me faire concurrence trop loin maintenant plus me retourner demi-tour tard machine poétique lancée poésie hurle mes cheveux frissons me parcourent doigts si tendres ferme les yeux tout à l’heure sommeil incalculable dimensions délirantes comme ça que rêves dans mon acide sulfurique devenu impitoyable pitié désuète pitié ma mort 

 

 

Silence obscurité obscurité plus mortifère antique clarté résorbée ma main suffit de la fermer rêve en route vitesse folle enivré la nuit fait honte lumière totalitaire ne la connaissiez pas encore eh maintenant torse des âmes bien raison pour une fois le rêve ne se moque pas ne sait jamais jamais rien avant écrire avant de baisser la tête grimace pendant souvenir d’enfance encore dans la gorge tout pas grand-chose poésie gonfle poésie métaphysique métaphysique neuve souvenirs pendus mur crochet boucher souvenirs saignent ne les voit pas contre la nostalgie nostalgie des yeux s’imaginant l'amour va la regretter regret nostalgie comble nostalgie de la nostalgie anti-écriture voix hurlements morts comme tout le monde nature poésie parfois rugueuse angles poésie douloureux mon sang celui des souvenirs sang d’ailleurs 

 

 

Sang pas de texture c’est comme si sang semblant de couler cruentation fallacieuse réalité santé renouvelée petite ombre taille petite ombre dans le sang réel risible certes mais je ne veux pas rire rire perte temps poésie et recul toujours rattrapé la poésie réussissais déjà cet exploit époque mort jouait encore effroi des pensées crevassées mon sang mon corps transformé le sang suis moi maintenant sourd sens que mes yeux jour devenu douloureux poésie doit donc contre le jour inéluctable maintenant timides apparitions aube minuscule vaincue le sang n’existait suis ailleurs loin cris intangibles horreurs antiques me revoilà baisse la tête montagnes étrons ne cessent de s’élever destin 

 

 

Regardez on me pousse pousse rires singe tout arrive ferme les yeux le sang ne peut sang partie du mauvais rêve enfant qui continue vieille dame continue tremble et de maudit vie ridicule rit folle des souvenirs inquiétants lui reviennent en tête pauvre femme aimait l’enfer probablement tant pis pour elle tant mieux pour moi sourire devant moi le mien me vois je vois même ombre volume mes doigts sans se fatiguer vision se transforme tout flou poésie érection plus haute les rêves plus haute moderne prétentieux conformiste moderne dans l’ignorance totale barbarie à ma porte savais bien qui venait torture ne me retournais pas pensée lourde c’est vrai ne tombais pas chaise opaque plus rien 

 

 

Moderne électronique distancé maintenant sais encore je dis folie une illusion monde fleuve de sang et on dira poésie a tort poésie ancien monde monde plus d’importance moderne derrière moi moderne se retient encore sa haine monde moderne ne peut pas monde où tout semble devenir moderne dans mon dos mais ne me dérangerai pas pour ouvrir moderne ne mérite plus que je parle vais aller plus l'électronique moderne finira par disparaître le mépriserai n’aura mérité que mon mépris comme ça veux être poète raison esprit vidé mon esprit simplifié projet abolition temps triomphe quand on ne s’y attend plus route disparue roule au-dessus de vous rapidité d’exécution ne peut la raison moi qui ne peux perdre moi qui ne peux égarer rapidité non rapidité précédant la mort mort ne mérite pas qu’on parle d’elle nature non importance de la vie à caution 

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