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Le poète rapide
31 décembre 2012

Crazy jazz (La suppression des mots)- 6

Réalité juste s’ils existent existence douteuse avant tout basculait moi et ne courbais pas échine réalité se transformait ne reconnaissais pas toujours réalité encore obscure me prenais pour un autre me prenais vous encore malade avalais et déglutissais litres sang pourtant ne voyais pas contours de la mort ne voyais rien aveugle bienheureux le poète rapide renouveau santé pensée gigantesque nouvelle pensée pas bannie quelques temps pensais d’abord avais trop bu n’avais fait rêver saoul erreur niche poésie poésie se trompe c’est nous vitesse on ne peut pas la divinité ressemble silhouette mort poésie rétablie vérité beau mot plus peur l’employer maintenant le poète rapide plus la nausée matins lever ne retournent pas chez eux le poète rapide son odeur humidité poète rapide flot d’injures sur la bande blanche route le poète rapide s’aperçoit mains plus souillées de sang le poète rapide à vive allure 

 

 

Connais maintenant densité de la poésie densité légère pas un paradoxe hais les paradoxes densité légère flottait au-dessus du sommeil souvenirs essayent de comme des petites fleurs terrain lisse tiède ne cesse de s’allonger formes devenues géométriques nature dépassée très beau à voir je sais poésie faut échafauder géométrie agrandie charme indéniable y suis arrivé sorte de roman science-fiction ne composerait de la poésie chiffres yeux se multiplient diagrammes il n’y a plus géométrie nouvelle réalité mon corps aux angles aigus me fait presque mal mais longtemps mépris de la souffrance géométrie stoïcienne triangles se multiples divisions triangles un peu tristes sont encore seuls même ont une légère tendance géométrie droit de cité vrai lignes infinies aube carrée plus très loin 

 

 

Animal ronronne se réveillera le tuerai finie toute cette histoire sordide sortirai de prison érigée suis dehors moi pluie diagonale fantasme un point minuscule ligne interminable même les arbres en verre évidemment poésie du mal angles arrondies poésie dans ma chair saigne sang illusion sang n’existe pas tenez-vous le pour dit sang plus de réalité moment pendant lequel survie amour n’en reviens pas mon amour s’affine silhouette amour par terre vêtement fantasme rêves immondes secoué de spasmes fantasme fini envie de vomir spasmes comme l’animal humilié se voulait humiliant que des jeux de mots fond du gouffre on trouve parfois fausses lumières s’agrippe paroi inexistence dans quelques secondes 

 

 

 

 

 

 

 

 

Glisse sur lui plus avec moi symbole des lunes éclatantes sur la surface plane et tiède tiédeur dans mon sommeil ne dormirai plus non faut continuer route bien mieux comme ça ne veux converse les mots tout de même plus agréable glisse sur lui plus sur mon double esprit plane au-dessus du mien esprit ovale n’est plus qu’un toutes les formes unifiées on dirait même qu’elles m’encouragent elles mais partiront avec moi moi qui décide ne peut plus me contredire même si fausses photos jaunissent traînent sol mou ne m’enfonce pas n’est pas un hasard souris rats ont fini par renoncer à me dévorer ne me dégoûtent pas marche sur eux leur écrase sont énormes souvenirs énormes de gros yeux parfois on arrive le piège et les regarde agoniser vieille voix désagréable perd intensité tremblement plainte elle s’imagine va mourir malheureusement ne meurt pas écriture sinécure 

 

 

Comme ça on n’y peut rien l’être humain ses yeux anciens aperçoit ses doubles plus que des silhouettes certaines ont du mal silhouettes des siècles de vie sur leurs épaules pliées en deux je ne veux même pas doigt autre chose à faire aller plus vite vie oui poème ode vitesse vitesse vertigineuse vertige tourne plus vite de plus en plus vide vidé mon cerveau et nouvelle mystique respiration régulière désormais nuages anguleux vont devant moi nuages nombreux animaux ciel terre devenue invivable semblait douée parole comme les arbres comme leurs feuilles fleurs panthéisme risible silhouette courbée plus la poésie à rien le chagrin montait à la tête mur des yeux ne menaçait même pas ère glaciaire se voulait éternelle étais encore jeune ne marchais pas encore sur mon enfance 

 

 

 

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