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Le poète rapide
6 mai 2013

Ciel actif

Les cartes lourdes
Au-delà aux heures chimiques j'ai toujours su
que tu possédais des armes
et que dans le secret de ta liberté les futurs possibles se jouaient de moi
que je ne pourrais les ingérer tant ils étaient nombreux

je ressens maintenant ton apparence étrange
bien que j'aie marché avec l'idée
que tu as ouverte nuit après nuit comme un métal saugrenu

or si ton intuition passe sur moi
nos moments viendront infiniment demain
et la cellule de tes heures te dira tard dans la nuit
que tu seras possédée

rien ne restera des hommes sans péril
seul leur cercueil dont les araignées
traceront leur route jusqu'au petit matin
aimant courir jusqu'à l'équilibre du soir

je ne suis pas ce que tu voudrais que je sois
tu voudrais me rencontrer me tuer
mais la force de ton bras s'épuise
c'est l'effroi pas encore la justice c'est une étincelante fumée
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