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Le poète rapide
4 janvier 2013

Crazy jazz (La suppression des mots)-16

Bonne idée elle gonfle un miracle n’y avais jamais auparavant on entend respiration paisible vide bien endormie quelqu’un s’endort espère toujours il ne se réveillera malheureusement espoirs sont toujours idée de l’air pneu qu'on perce m’assois en tailleur le lit ce n’est pas aujourd’hui quelque chose très bien comme pensées inédites rien de plus usé pensées rien de plus obsolète cerveau alourdi et on ne tient plus ne nous reste plus cette pensée pernicieuse seule pensée digne de ce nom grimace figure on en exécute plusieurs se regarde se transforme miroir oublié depuis le passé bruit de gaz idée ridicule zygomatiques figées le passé la vie tout à l’heure lorsque je fermerai toujours assis et roulerai des cigarettes oubli rêves affreux singes déjà évoqués 

 

 

Poésie entre mes doigts sais qu’elle veut la fais naître pas la force suis encore moitié endormi peur de me lever et de ne plus pouvoir se retrouve si vite par terre ne s’y attend pas et on n’a pas la pour demander du secours bouche béance lèvres blanchies on est repoussant va vomir mais rien ne se passe poète figé ne peut que tourner la tête la fenêtre rues désertées parce n’ont plus lieu d’être de même que la poésie renfermée l’a abandonnée a oublié les fenêtres mais peut-être n’existent-elles pas on ne peut pas rien savoir on ne veut rien ne faut rien crois même devoir d’oublier la culture d’oublier avant le jour décide le poète grimaçant plus de sourire n’y croit plus se dit les cendres voyage dans le temps passé insectes-mots sur son corps les écrase sur ses feuilles de papier une salie on s’aperçoit le même sens ne servent qu’à dire adieu adieu poésie ancienne adieu t’aimais au temps derrière le ballon jeu métaphysique figé dans l’air i s’arrondissait nouveau monde 

 

 

 

Chat écrasé beau matin où le soleil sembla la première fois l’enfant fronçait son entourage en rond on aurait dit que tout le monde ses vers ne se trompaient les a perdus une feuille de papier aux ordures poésie poésie reviens sais que tu n’es pas loin minuscule cachée derrière le chien meurt avachi pourriture mort dégueulasserie mort envie de vomir vrai parfois prête à rire tellement prévisible rien à voir avec l'inédite distille son parfum un jour parlerai odeur sainteté mais encore trop tôt faut que je finisse ce on verra bien courrai la fin de l’automne ne peux rien assurer l’instant jusqu'à la fin la vie et les mains continuaient les malédictions tout le monde méritait châtiment enfant retour regard porte placard vert livres inaccessibles les bras de l’enfant trop courts livres semblaient entre eux livres féeriques 

 

 

Noyés obscurité vérité proximité livres tout en haut l’enfant maladroit tombait se remettait à écrire obscurité espace illimité les livres continuaient poète minuscule lui aussi poète en boule parfois trouvait le sommeil mais maladroit l’enfant ne savait rien poésie ne sait plus rien ne va pas pleurer sur elle poésie à renouveler ne va tout de même pas sauter la route reprend le poète record de vitesse grimace disparition poésie ne sait pas quoi faire poésie un peu décontenancée poésie qui ne poésie rarement belle poésie toujours présente ce n’est pas une présence autre chose pas encore détectée la poésie va poésie corde au cou tire la langue le ciel gris depuis la poésie pas encore enfant moderne avait poésie langue encore bégaye mots rétifs raison parfois 

 

 

Alors déçu n’aimais que les morts les vivants finissent par vois trop de gens pleurent moi me gênent me dégoûtent voudrais être me revois assis en tailleur mon lit mouvements d’avant en arrière Moyen Âge de ma vie me cognais la tête le ciel Moyen Âge de porte du placard vert semblait parfois ne plus vouloir la poussais souriais regardais verre rempli de bons points Moyen Âge de ma me doutais poésie liquide déjà pour combler les trous appartement antique y humectais mes doigts encore incolore n’avait même pas odeur poésie ne ressemblait à rien arrive même qu’elle continue à ne ressembler à parfois drôle le reconnais Mais qu’est-ce qu’on y terre humide même insectes innommables fuite sont affreux monstres qui ont peur vous ne vous y celle-là les miroirs se n’ont nulle envie se reconstituent peut les comprendre les miroirs réfléchissent têtes de cheval film de Jean Cocteau film obscurité épaisse 

 

  

 

Cela possède sens non secret sommes stupides pas de secret pas de rêve comme il doit y avoir une comme vrai poète machine qui ne demande pas mieux folle la sens en moi est en moi collée ma poitrine maintenant s'établit ma gloire intérieure le regarde me regarde pas mon double ne me ressemble pas d’une grande beauté marche droit sait ce qu’il veut son esprit ne souffre confusion vrai fait parfois gestes obscènes le pardon la perfection aucun monde qu’on se le dise également poésie interminable bord de la falaise poésie chute verra les lambeaux du passé dans l’air avec lui ne s’écrasera pas machine toujours en état de fonctionnement machine éternelle au fond on réfléchit se noie le passé éloge de l’avenir mais pas le temps ne peux plus m’arrêter même le sentiment de dans le temps poésie atemporelle fleurs amours pourritures poésie pisse nature 

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