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Le poète rapide
9 décembre 2012

Nouveauté

les flammes calcinent les corps

calcinent les corps les corps

sur des plages bondées de malades

sur des plages bondées de malades

car l’aurore

car l'aurore aux doigts blancs a fini par se lever

Les cris poussés montent comme des monts comme des montagnes recréées

car l’aurore aux doigts blancs

car l'aurore blanc a fini par se lever se laver

La douceur de la vie caresse mon visage mon

visage mon qui tout à l'heure blêmissait tout à l'heure

car l’aurore aux doigts blancs est retournée chez elle

chez elle l’homme et l'homme s’endormira tout à l’heure

car l’aurore etc.

la trompette de la catastrophe effraye trop nombreuse la polapution

Hier à un arbre s’appuyait

hier à un arbre s'appuyait un ivrogne

un ivrogne

il ne racontait pas n’importe quoi

il portait une veste vert pâle il regardait vers les jambes d’une enfant 

peut-être l’air méprisant de l'en de l'enfant le mit-il en colère

il commença à prophétiser et il avait bien raison

on a toujours raison de prophitéser

 et bien et bien prophétiser il avait à prophétiser

commença et commença bien bien 
 
et prophétiser prophétiser raison commença avait
 
on a toujours raison
 
la raison toujours

 

 

 

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