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Le poète rapide
14 janvier 2013

Mes illuminations

Aube


la première entreprise fut dans le sentier déjà empli de frais et
blêmes éclats de son nom
Je ris au wasserfall qui s'échevela

s'échevela à travers les sapins à la cime
la cime je reconnus la déesse argentée
alors je levai un à un les voiles dans l'allée, en agitant les bras par la
 plaine où je l'ai dénoncée à la grand'ville fuyait parmi les
clochers et les dômes et courant

alors je levai un à un les voiles j'ai embrassé les camps d'ombre les ailes se levèrent sans bruit déjà emplies de frais éclats.

alors je levai un à un les voiles blêmes j'ai embrassé l'aube les camps d'ombre ne quittaient pas la route d'une fleur qui me dit son nom.

alors je levai un à un les voiles J'ai embrassé l'aube d'été J'ai marché réveillant les haleines vives et tièdes les ailes sans bruit.

alors je levai un à un les voiles J'ai embrassé l'aube d'été j'ai marché réveillant les haleines vives et tièdes dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats.

alors je levai un à un les voiles j'ai embrassé l'aube d'été j'ai réveillé les haleines une fleur tiède qui me dit son nom.

alors je levai un à un les voiles vives j'ai embrasé l'aube d'été les pierreries regardèrent les ailes se levèrent sans bruit.

alors je levai un à un les voiles

alors je levai un à un les voiles de l'aube d'été

dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats.

 

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