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Le poète rapide
31 décembre 2012

Crazy jazz (La suppression des mots)-4

Gesticule singe comme moi devenu un rêve rêve beaucoup de mal à rêver lui un paresseux plus la volonté du mal ne m’y attendais pas soleil plus clément me sèche tant au soleil croissant de lune posé sur mon épaule rapace bientôt crèvera mes yeux l’aurai bien cherché chercher sa propre torture tous avoir besoin justice brutale humanité oublié d’être elle humanité trop les funambules on ne peut pas s’amuser non-éternité éternité improbable que faire maintenant attendre regarder disparaître peinture blanche à être recouverte que faire garder mots mains espoir existence tout à l’heure mais la loi l’improbabilité la débilité toute loi perd de sa vigueur quelques minutes mes bras pas retombés mes jambes droites les singes disparus ils tenteront reviendront sont souvenirs ne l’oublie pas je suis force dis-je tête levée le ciel à sa place 

 

 

Contemple ciel nouveau la vie antérieure échappée pluie acide vie détestée niée tête baissée par terre le ciel contemple je n’aime pas jeux de miroirs le rencontrais mon double assassiné double le mal ainsi pas envie de mentir aujourd’hui si souvent repris la route j’allais maudite pas le terme si souvent tendance aux absurdités j’écris aura un sens un jour Martiens sur mon œuvre et moi complètement fou visage impassible yeux ne cillent pas je sais je veux maintenant le vent levé à nouveau tiédeur encore jamais vécue auparavant unique le double fondu chaleur caniculaire souffrance autrefois mais terminé le climat le changement 

 

 

M’en vouloir je voyais cerfs-volants pour toujours jeu mystique ivre regardais semblaient grandir s’envolaient disparaissaient accompagnais peut-être encore flou tout juste le bout de mes doigts dactylographient divinité comédie c’est comme ça titre de ce poème méprise sol vermine se dévore elle je ne savais pas animaux auto-cannibales bien pas tant les immondices les fleurs la fin par magnifiques voir ce prodige dubitatif le soleil ma tête clavier de l’ordinateur très hautes cerfs-volants pas loin encore le vent il y a un quart d’heure le siècle dernier atemporel l’éternité acquise vent fin odeur fétidité intestins 

 

 

Me revois courir désormais plus vite plus imprudent risque de passer pour fou mais peu importe jugement les autres se trompent toujours pensent trop la pensée déchets humains oui mes yeux se ferment fatigué journée des mois patinais glace invisible autres glace durcie glissais verre yeux s’arrondissaient comme quelque chose de mal pas la capacité de nuire anti-frères ne cessent de rire plus pourquoi mêmes histoire journée la cervelle enfle, devenir esprit hurlant mais tout cela est faux je le sais j’ai toujours tout su d’avance c’est mon avantage terme du rêve que j’étais en train mais plus question de cela purement simplement autre état de conscience prenais garde pièges jamais loin et continuait des mensonges croire son propre délire s’arrêtait bâillait le temps assez d’exister accélérer marche vie ancienne 

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