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Le poète rapide
31 décembre 2012

Crazy Jazz (La suppression des mots)-3

Raison être la pensée arrêtée en route pense jamais on écrit commence à connaître refrain je fredonnais tout à l’heure tapais cuisses comme un batteur peu à peu conscience lui voilà poésie perdre conscience nouvel enfant pas de censure morale les minables censure morale jetées à la porte tout à l’heure baisser la tête jouer avec mon âme entraîné mélodie plus rien ne peut gens loin croient tous que m’habite horreur mot d’ordre croire continuer écrire gens encore plus loin l’enfant guenilles ne me retournerai pas donneraient envie vivre vie misère qu’est-ce qu’ils croient je ne sais pas je fais peu importe sérieux l’enfant mort important 

 

 

Tout finissait interdit silence apparence de l’or t’en souviens plus continuais inventais langues jour langue des autres trop étroite les continues langues pas de fin se terminent poésie se casse la figure souvent plus que des miettes on n’ose pas nous appartiennent plus écrites autres mains mains laborieuses mains doigts gonflent les miens langues l’enfant s’efface homme s’érige langues multipliées jamais satisfaisantes invention loi permanence petit chien fidèle la mort jamais loin chien liquide lui aussi ciel je détestais animaux invention incessante la poésie nouvelles langues rigoureuse la pensée se dilatait ne connaissait pas encore aspiration profondeur esprit 

 

 

Espoir liquéfié par terre même des déjections animaux monstrueux on ne peut pas nombre monstrueux augmenté derniers temps devez voir avancer se déplacer ils ne sont jamais loi frôlez tous la mort et vous ne vous pas ah je ne sais pourquoi vous parle ça ne tient pas debout vais tomber si ça continue on tombe inutile de tenter se relever main le cou ordonne demander pardon nez sur asphalte entendez rire l’anthropophage dents votre dos tentez de gémir quand on ne dit plus rien décidé d’écrire très vite on ne perd pas bavarder quoi bon parler vie qui se venge vie vindicative m’attendait derrière porte du regard désintégré la porte sourire sur les portes vivait des vies humaines maintenant l’espace infini ne fusionne plus ancien temps ancien antimatière vile jardin désespoir fleur ancien temps immobile pas vrai le temps s’écoulait ancien temps mensonges rêve concave oui le rêve sorte de miroir à ne plus se voir féerie et mes yeux

 

 

Pas seulement les autres ordinateur immatériel moi la réalité je peux le dire je peux vanter droit de se vanter tous les droits chat affectueux s’étirant un peu la langue toise pas tellement confiance en moi songe gonflé piteusement explosé lambeaux irréels sur mon visage s’évanouissaient contact peau la terre tremblait pas lourds comme une armée poursuite armée ombrageuse qui finissait par ne plus accepter idée existence armée soupçonneuse semée autoroute avenir mots se formant murs blancheur éteinte les miens les mots personne tout le monde se fout pas mal moi la raison 

 

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