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Le poète rapide
30 décembre 2012

Crazy jazz (La suppression des mots)-2

Douleur quitté se forçait à rire voilà loin la mer loin elle ne pas exister lointain improbable enfant regardait vie éclot sûr avait des hauts le cœur mais on s’habitue la vie on s’habitue se regarde les yeux des animaux pas encore enfant continuait de sauter tournait lui il s’amusait avec objet jouait à la folie un jeu où il excellait c’est pour ça un poète le jardin nu s’agrandissait délire jardin ne pouvait posséder fleurs mortes depuis longtemps temps anciens poésie stupide t poésie on ne sait pas se monte la tête se prend quelqu’un pourtant notre existence caution l’enfant avec ses mots surtout lui traitait de menteur finissait ne le croit tout comptais astres je les faisais cliqueter poche comme des pièces mon rire s’agrandit nuit tombe poche 

 

Souvenir ivre ne sait plus il raconte cela pas deviné persuadé amour se réveillait mort beau même mort caressais raideur de l’amour amour bleuté pâle invraisemblable tout souvenir finit perdre la tête délire se développait le ballon jusqu’à perdre roulait coin de la rue angle d’un rêve rebondissait la fuite du temps s’amorçait l’enfant contemplait griffures chat infligées ainsi ne pouvait plus souffrir hurlements n’en finissaient pas maintenant tout cela les souffrances finissent bien le temps on entend souffle du temps souffle court temps il voulait céder la place éternité existe donc veut qu’elle existe écoutez respirer temps pouvez l’entendre faut être les yeux et une spirale d’autres spirales et votre tête tournera elles et fredonnerez antiques comptines naîtra en vous le nouveau le temps peut exister bonne nouvelle les mots le trou ne cesse de trouver secret se dérobe substance répugnante exhale une enivrante 

 

 

Monde finissait tournait autour lui les vers fuyaient futur étaient heureux était heureux les vers s'accéléraient temps santé gorge avenir et l'enfant se regardait miroir secret enfant miroir se déformait l’enfant rieur se plaisait tant enivrait sa famille ne le supportait nombreuse espace chaque jour un peu plus espace sa raison d’être espace contracté chaleur pesante se recroquevillait lui espace un point à la fin d’un vers tu te souviens fleurs à la terre fleurs mortes-vivantes multiples vies antérieures abominables espace sans nom baveux était répugnant immondices la joie restait toujours place sage souriait parfois se forçait se force presque toujours à sourire c’est n’y peut rien ciel parfois le ciel n’existe pas vous ne me croyez pas assez attentifs ciel le mien maintenant devenu immense l’espace du pain mystique pain béni l’espace tentait de s’infiltrer mots mais l’en empêchais l’espace ciel obsolète dur pierre 

 

 

Enfant pas pour les miroirs ainsi vie fin honte de s’épanouir enfant ailleurs parfois s’imaginait au-dessus de l’asphalte seul jeu heureux déjà ailleurs aurore désirait se lever loin dans le temps murs mouillés pas encore tout encore minuscule mots les entendais pied de mon lit petits animaux sur le point de me conquérir petits encore liquides animaux glissaient mes doigts mes rêves mes rêves l’humanité petits coulaient mon front fièvre me voyais tourner rond vieille maison désolants n’étaient des cauchemars non ce que c’était sûr j’aimais voyais partais planais sommeil essayez chute douce lenteur délicieuse petits n’étaient pas répugnants les petits toujours des histoires finissais par m’habituer petits animaux avec ma littérature 

 

 

Vieille dame tremblante doigt images personne d’autre voir la vieille dame infectait atmosphère cahiers se multipliaient la vieille dame ne cessait masturbait souvenir stupide pleurait morts imaginaires se croyait détestée pauvre vieille cahiers nombreux machine lancée l’enfant-machine riait lui l’enfant-machine beau voir ne relevait tête écrivait comme honte quelque chose inconnu continuait de chercher phrases ne se comprenait pas toujours mais pas grave s’agissait autre désir espace se développe désir créons l’espace nous nous mouvons désir chemin poème bifurque et on se perd campagne maudite mais la campagne une idée la campagne existence mauvais rêve se souvient les chats mangeaient nature les aimait l’adorait désir le ciel finit et nous nous apercevons feindre de pleurer comédie drôle ignoble même temps 

 

 

Tête de plus en plus vite alcool fort vite son effet plus de questions de réponses les doigts sont infatigables plus de paroles mots les miens les autres morts longtemps plus question en arrière plus moyen demi-tour paysage changé des arbres neufs ont poussé rien de temps magie la nouvelle magie inaugurée complètement ivre route désertée derniers déchets d’humanité se roulait terre se forçait rire entendu qu’est-ce que vous les gens encore sincères ne se rendent plus misère mensonge ego développé se pliait en deux parole m’était enfin donnée parfois de littérature les anges la merde c’est les anges puent fréquemment silence tapais le mur la paume de ma main d'enfant 

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