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Le poète rapide
30 décembre 2012

Crazy jazz (La suppression des mots)-1

Infatigable marchais de plus l'avenue n'existait sais que tout mauvais souvenirs tournais La Chapelle savais bien que la vie sens ailleurs la rue était étroite l'étau qui le cou c'était loin plus loin que les larmes ciel gelaient mes km de Lyon Troyes Culmont Chalindrey et en Tille Dijon Mâcon puis Lyon un jour de distraction un au Crocodile dû prendre jusqu'à Belfort traversé la magnifique Doubs parlé avec le contrôleur dont l'accent complètement une autre fois en voiture arrêt à Chaumont Chaumont où les Polonais fous de s'injurier et la froide un monde s'achève puis le pluvieux et venteux de Langres ville Diderot tombai la vie s'évanouissait lendemain hauts-parleurs hurlant rengaines 70 comme j'attendais 3 et 6 oui le souvenir exact 

 

Même les roses ne me souilleront avant envie de pousser à nouveau me montrer que vie plus infernale sourirai peut-être mais qui sait la beauté ma peau animaux morts vivants moribonds mal bien se dissimuler part certain sinon les mots d’eux-mêmes sinon pas assis parapet de l’enfer sinon plus la parole les bêtes fauves dernier râle piétinées mauvais rêves comme des aurores se croient immortelles suis le corbeau encore ma voix encore rauque s’éclaircit vois se former prend la forme du corps je rêvais si longtemps plus le corbeau magnifique enivré de moi-même 

 

Me disait aussi ne fallait songer bonheur né un peu tard voulais ma mort racontait des histoires trouvé ridicules innombrables avaient envie de mon espoir l’espoir diamant dans mes mains encore un peu d'humaine ne m’en doutais pas dans la cour vie répugnante sautais le ciel plus très loin j’amenais la vie j’étais hurlais c’était l’extase de l’enfant se répétait le poison jamais loin le poison le pouvoir perdre raison mais la gardais un dernier amour choyais m’entendais si bien chant des sirènes livres s’accumulaient courais les livres près de moi odeur d'infini souviens je couchais presque aussi la vieille dame riait folle savait pas pourquoi m’entendais rire riais moi 

 

S’accélère dans un tunnel croyais n’existait pas candide me contrôlais plus regardais moi qui me ne doutais pas ce pouvoir incommensurable la sensation défie flèche du temps parois espoir flasques pataugeais hier vies antérieures mains si sales pensais les vôtres grimace avalait présent plus rien n’existait fond amusais moi jouais être moi aimais j’aimais l’ombre se détachait mots ombre mots voulait plus rester ombre tragédie sa naissance seulement idée aux murs flasques souviens les souvenirs le pas ils existaient l’enfant à l’existence meurtriers vociférant pas encore engagé tunnel mental continuais regarder mains se multiplient comme partout et nulle part chaise me balançais mort son œuvre 

 

 

Enfant sa mère larmes fuyait le monde tournait lui animal panique se faufile entre les rêves mort enfant survivant enfant donc éternel magnifique soleil visage humain beauté jamais loin enfant écrasait sa dans la poitrine mère ne souvient pleurait hurlements se succédaient dit que la meute était née d’elle l’ascendance jamais existé la mère courait fuyait expression de panique visage maternel inoubliable maternel les larmes enfant s’en allait visage réapparaît ma main je contemple visage tout seul d’autres visages au sien suis là accroupi la tête mains ne sombrerai cela désormais interdit relève la tête tout changé quand on relève assiste naissance univers ne doutiez pas si beau un enfant se lève pour la première fois 

 

Souvenirs charbon devient diamant souvenirs ridicules l’enfant à quel point la vie longue si perd idée odieuse de mort donc vie l’idée comme chez elle invivable l’enfant sans cesse à la vie enfant commençait l’avenir le connaissait commençait à écrire si touchant voir un enfant écrire rêves se couchent son approche caresse attendris fidèles rêves obéissants enfant toujours sa place enfant plein qui se répétait parlant l’enfant la flèche du temps astres silencieusement renaissances l’enfant encore l’intelligence des mots continue sa poésie mais pas loin pas se montrer peut-être peur on ne sait arriver se croit protégé anges de verre par terre l’enfant ramassés grimace de dégoût on peut le regarder mains de sang se souvenait pas les anges très mal se baisse à nouveau 

 

Dés la poésie roulent terre ne me baisserai plus à moi de vieux amis pleine déroute les connais s’assemblent des tas d’histoires à raconter que vous les écoutez depuis longtemps vous prêtez ce qui se passe derrière la nouvelle porte ne sont plus des spectres le seul être de chair compris les songes désormais des racontars les lire oublier alors échafauder la poésie oubli ne plus se regarder continuer délirer allongé fiévreux roulant épaules laissez-les aiment ça êtres vous entourent se penchent sur vous les regarde sais mes yeux s’éclaircissent soudain l’univers blanchit distance éblouit mes pieds décor fondu décor de glace feu inconnu le ciel existait force volonté dis que force méritée 

 

 

Femmes cruelles des liqueurs amères se croyaient immortelles vulgarité renversante m’impressionnaient parfois peur salive des spectres empoisonne atmosphère salive eau s’accumulait trou vaste trou tendait à un gouffre eau mauvaise odeur eau odeur de vie eau regardait la grimace eau murs te souviens qu’elle ressemblait à des larmes détresse des murs humidité chagrin pue visages l’enfant peut-être entouré monstres comment savoir eau jamais existé eau sur mes vers vers je veux dire animaux continuaient mauvais souvenirs souvenirs étaient main de mort continuait des êtres qui au fond plus que des silhouettes jardin glace jardin pierre dégradé depuis longtemps déjà 

 

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