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Le poète rapide
30 décembre 2012

Ciel actif

Les intempéries particulières

Je l'ai dirigé admirablement c'est loin désormais
Un automne ta gloire avait quelque chose de sensible
Dans le jardin universel les plantes se sont fermées sur moi
Mais je ne pourrai pas recommencer parce qu'elle sont trop nombreuses

Tes yeux constants ne peuvent me faire taire
Parce que je suis libre maintenant un barrage s'est effondré
Tu habitais toujours sous la cascade kaléidoscopique
Auparavant j'ai pardonné à la mer indisciplinée

Si ton océan peut fondre sur moi
Ma satiété viendra t'embrasser comme autrefois
Comme quand le songe épouse l'avenir
Et se construit partout dans la réalité neuve

Nous protégerons cette respiration érectile
Et l'élévation de l'écriture lumineuse dont la fabrication
Existera dans mes poumons et dans mon cerveau
Réveillant la langue et la foi qui ne lâchent pas

Le damier de ta gloire est solaire comme le miroir aux mille couleurs
L'isolement a encore une fantasmatique conduite




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